Avec deux zones de DRS (l’une sur la ligne droite d’arrivée et l’autre sur la portion située entre le Lesmo 2 et la chicane Ascari), Monza offre plusieurs possibilités de dépassement…

Dimanche, c’est Pérez qui en a le mieux profité. Parti de la douzième position sur la grille, Speedy Sergio a profité de sa stratégie originale et d’une Sauber en grande forme pour livrer un véritable festival avec pas moins de neuf manœuvres.

En 1 h 20 de course, le Mexicain a en effet doublé Rosberg, Senna, Di Resta, Kobayashi, Räikkönen a trois reprises (aux 17ème, 36ème et 37ème tours !), Felipe Massa et Fernando Alonso, excusez du peu ! Après Kamui Kobayashi en Belgique, c’est donc un autre pilote Sauber qui a assuré le spectacle sur l’Autodromo di Monza.

Derrière, ce sont les deux pilotes Mercedes qui ont dépassé le plus en raison de leur stratégie décalée (8 manœuvres pour Nico Rosberg, 5 pour Michael Schumacher), ainsi que le héros local, Fernando Alonso (5 dépassements).

En treize courses, le tandem de l’écurie helvétique figure logiquement en bonne place au classement officieux des dépasseurs. Sur le tableau ci-dessus, Kobayashi est deuxième (42), derrière Hamilton (45), tandis que Pérez occupe le quatrième rang (39). Entre les équipiers Sauber s’intercalent Felipe Massa et Mark Webber, qui doublent tous deux beaucoup car ils se qualifient souvent moyennement au volant de voitures pourtant rapides et refont leur retard en course.

Au total, le Grand Prix d’Italie a compté 59 manœuvres, soit seize de plus que l’an passé (voir ci-dessous). Comment le comprendre ? Même si la plupart des concurrents avaient la même stratégie pneumatique (médiums puis durs, sauf Pérez, D’Ambrosio, Maldonado et Hulkenberg), les écuries ont arrêté leurs pilotes à des moments sensiblement différents. Sans oublier que les machines 2012 sont très proches les unes des autres et que les écarts sont donc faibles. Que demander de plus pour le spectacle ?

Réagir à cet article