Que fait Eric Silbermann les dimanches matins de Grand Prix ? Il prend son petit-déjeuner pour F1i avec un acteur du paddock, ancien pilote ou personnalité de la Formule 1. Cette fois c’est Marc Surer qui s’y colle, toujours présent à chaque course qu’il commente sur Sky en allemand. Salut, Marc !

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Les pilotes suisses ne sont pas nombreux, mais il est vrai que le sport automobile est interdit dans la Confédération depuis l’accident du Mans en 1955 : comment dès lors devenir pilote dans ton pays ?

A l’époque, il n’y avait qu’un circuit à Berne, sur des routes de tous les jours, et les autorités ont estimé que les risques étaient trop grands. Du coup, sans circuit, les possibilités sont rares. J’ai commencé comme simple mécanicien en karting, en préparant l’engin d’un ami. Pendant une séance de rodage des moteurs, il s’est rendu compte que j’allais plus vite et m’a laissé courir. Je regardais la F1 à la télé et ça me faisait rêver : c’était l’époque de Jim Clark et, naturellement, j’admirais Jo Siffert. Il s’est tué le même week-end que ma première course de kart…

Je regardais la F1 à la télé et ça me faisait rêver : c’était l’époque de Jim Clark et, naturellement, j’admirais Jo Siffert.

Comment as-tu abordé la monoplace ?

Après avoir gagné le championnat suisse de karting, je me suis rendu dans une école de pilotage en Autriche. J’étais le plus rapide des cours et un gars m’a proposé une Formule VW, à condition que je la prépare moi-même. Mes parents n’étaient pas supporters, donc j’ai commencé tard en compétition. Quand je suis enfin parvenu en Formule 3, j’avais déjà 25 ans.

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Jo Siffert, premier Suisse vainqueur en F1, a inspiré la carrière de Marc Surer.

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