Nico Rosberg est bien placé pour devenir Champion du monde en 2016, dès ce dimanche à Mexico ou un peu plus tard dans le courant du mois de novembre. Il a confié son état d’esprit à Chris Medland en exclusivité pour F1i.
Bonjour Nico ! Je ne vais pas te poser la question qui fâche, puisque tu dis ne pas penser à décrocher le titre mondial ici…
Je n’ignore pas cette possibilité, je sais qu’elle est là et c’est déjà énorme en soi. Je me rapproche de mon but, mais c’est à moi de décider sur quoi je souhaite me concentrer. Je suis très heureux d’effectuer une belle saison et de me trouver dans cette position. Pour réaliser la meilleure performance, mon sentiment est que je dois prendre les choses comme elles viennent, course par course, pour que ça marche. Cela a bien fonctionné jusqu’ici.
Mentalement, tu donnes l’impression d’être plus fort que l’an dernier. C’est ici au Mexique que tu as commencé à enfiler les victoires comme des perles. Que s’est-il passé ?
C’est sûr que j’en avais gros sur la patate après avoir perdu le championnat à Austin en 2015 et j’ai appris de ce moment difficile. Comme je n’avais plus rien à perdre, je me suis limité à faire le job en tentant d’y prendre du plaisir, et c’est toujours mieux quand on gagne. Un Grand Prix à la fois, bien concentré sur le boulot, et puis le suivant. C’est l’approche que j’ai adoptée depuis le début de la saison et je ne peux pas me plaindre.
Un Grand Prix à la fois, bien concentré sur le boulot, et puis le suivant. C’est l’approche que j’ai adoptée depuis le début de la saison et je ne peux pas me plaindre.
Après un solide départ, ton championnat a connu un creux avec seulement une victoire en huit courses pendant l’été. Et puis de nouveau une série victorieuse récemment : comment expliquer ce retournement de situation ?
C’est toujours comme ça, chaque année il y a des hauts et des bas. Même quand je suis dans le creux de la vague, je ne me laisse pas aller, je reviens toujours plus fort. C’est un trait de mon caractère et j’en suis assez fier. Cela me donne confiance.
Quelle est l’influence de ta famille ? Tu es devenu papa l’an passé…
Bien sûr, cela joue un rôle parce que je suis une personne plus heureuse et plus équilibrée dans ma vie privée. La paternité est quelque chose de merveilleux, c’est super d’avoir une petite fille qui t’accueille avec un grand sourire quand tu rentres à la maison. Cela permet de faire la part des choses, de remettre les événements en perspective avec la vraie vie.
Rosberg est devenu philosophe, mentalement plus fort et plus équilibré dans sa vie privée.