Deux mille seize : année balèze ou saison mauvaise ? Pour Daniel Ricciardo, le championnat qui s’ouvrira le 20 mars prochain chez lui, à Melbourne, revêtira une importance capitale pour la suite de sa carrière.

© Red Bull

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SOUS PRESSION EN 2015

Alors qu’il avait terminé 2014 dans le costume de la nouvelle star, il s’est fait presque rhabiller l’an passé par son équipier Daniil Kvyat, qui l’a devancé au classement : de trois petits points, certes, mais attendait-on un écart dans ce sens ?

Il est toujours plus difficile de confirmer, surtout si l’on est un peu plus souvent que son équipier lâché par la mécanique (trois pannes en Grande-Bretagne, en Belgique et en Russie, contre deux à Kvyat, en Australie et en Chine). Même s’il a dominé le Russe dans l’exercice des qualifications (12-7), l’Australien sait qu’il doit remettre les pendules à l’heure :

“Je dirais qu’il [Kvyat] possède une vitesse naturelle, a-t-il expliqué à Autosport. J’ai toujours beaucoup aimé les courbes rapides et je dirais que j’en ai dans le pantalon. Mais il s’est montré assez proche dans ce genre de virages. Je crois malgré tout que quand il faut y aller vraiment, je suis toujours plus rapide que lui. S’il voit que je suis devant lui dans un virage rapide, il reviendra à ma hauteur la session suivante. Il me met sous pression. En qualification, j’ai réussi à trouver un petit quelque chose [pour rester devant] la plupart du temps. Ce n’est pas facile, mais je sens que si je suis concentré et que je fais ce qu’il faut, je serai plus rapide. La vitesse pure, il l’a. La question est de savoir s’il a le petit quelque chose en plus, le niveau de maturité qui l’amènera à l’étape suivante ?”

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