© XPB Images

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LES FAITS

4e au Championnat du monde des constructeurs

7e (Perez) et 9e (Hülkenberg) au Championnat du monde des pilotes

2 podiums, 1 meilleur tour, 173 points

NOTE F1i : 8,5/10
Chaque année on imagine que Force India a atteint son Everest, qu’elle ne pourra faire mieux que sixième, puis cinquième. C’était pourtant le K2 puisque la voilà quatrième. Un résultat historique, mérité, qu’on l’imagine mal rééditer et encore moins améliorer.

ANALYSE : ET MAINTENANT ?

Force India a connu une dynamique inverse de Williams, autre client Mercedes et rival pour le titre honorifique de meilleur privé (Red Bull peut être considéré comme usine, son budget seul fait qu’elle ne boxe pas dans la même catégorie). Un démarrage poussif, quatre points lors des trois premiers Grands Prix, avant de véritablement entamer la saison à Monaco : Pérez troisième, Hülkenberg sixième, 23 unités d’un coup ! Depuis lors, le team anglo-indien a toujours marqué, hormis en Autriche où Nico partait pourtant en première ligne et où Checo était huitième en vue du drapeau à damier quand ses freins l’ont abandonné. 17 points et un second podium à Bakou, 14 à Silverstone, 22 à Spa (4e et 5e), 18 à Interlagos… Le festival aurait pu être encore plus spectaculaire si Hülkenberg n’avait été expédié dans le mur d’entrée à Singapour, puis pris en sandwich et à nouveau éliminé dès le premier tour à Austin, Pérez y terminant deux fois huitième tout en étant moins bien qualifié.

Nico Hülkenberg parti chez Renault, Esteban Ocon devra justifier l’an prochain les éloges de Vijay Mallya au sein d’une structure où la stabilité a jusqu’ici été un maître atout. Le Français en a le talent, n’en doutons pas.

La lutte interne, comme l’an passé, a tourné à l’avantage du Mexicain, pas le samedi mais le dimanche. Il est passé maître dans l’art de se trouver au bon moment au bon endroit. Au contraire, il arrive toujours quelque chose à l’Allemand quand ce podium qui se refuse désespérément à lui est envisageable : il se fait sortir, hérite comme en Principauté de la moins bonne stratégie, commet également l’une ou l’autre erreur. D’autant plus regrettable que la VJM09 se sera révélée à l’aise sur tous les types de tracés, comme en atteste ses 29 Q3, huit fois avec les deux autos (sept d’affilée entre Hockenheim et Suzuka). Hülkenberg parti chez Renault, Esteban Ocon devra justifier en 2017 les propos dithyrambiques tenus à son égard par Vijay Mallya au sein d’une structure où la stabilité est jusqu’ici un maître atout.

LE CHIFFRE : 4

4 : jamais l’écurie indienne n’a fait aussi bien au classement des constructeurs. Et son ancêtre Jordan n’a réalisé mieux (3e) que lors de la seule campagne 1999.

LA TECHNIQUE

Découvrez la Force India VJM09 sous toutes ses coutures.

LES PILOTES

Voyez les notes F1i pour Sergio Pérez et Nico Hülkenberg.

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