© XPB Images

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LES FAITS 

6e au Championnat du monde des constructeurs

10e (Alonso), 15e (Button) et 18e (Vandoorne) au Championnat du monde des pilotes

1 meilleur tour, 76 points

NOTE F1i : 6,5/10

Les progrès sont évidents, ce n’était pas bien difficile. McLaren a gagné trois places mais n’est toujours pas en mesure de prétendre au podium. Après une révolution interne fatale à Ron Dennis, les noirs – surtout les jaunes en fait – doivent accélérer la cadence.

ANALYSE : LA LONGUE MARCHE

Les actionnaires majoritaires ont donc tué le père. L’éviction de Ron Dennis de son poste de PDG par Mansour Ojjeh et le fonds bahreïni Mumtalakat ont choqué le microcosme, mais ce despote plus vraiment éclairé a payé sa tentative de reprise de contrôle par la force. Et les piètres résultats obtenus ces deux dernières années donnaient à ses ex-alliés un prétexte de plus pour l’écarter. Sans compter une trésorerie qu’on a connu plus florissante. Zak Brown, le spécialiste en marketing qui dirige désormais l’équipe, a confirmé qu’à nouveau McLaren n’aura pas de sponsor titre l’année prochaine. Des rumeurs vite démenties avaient fait état d’une offre de rachat (simples discussions, répond-on à Woking) par le géant Apple. Eric Boullier sort renforcé de la mise à l’écart de Dennis (Josh Capito, recruté par le Britannique, serait sur le départ), alors qu’Alonso ne prendra pas le volant désormais libre de Rosberg. Bref, un joli sac de nœuds.

Entretemps s’est déroulée une saison où Button et surtout Alonso – sans oublier la pige réussie du futur titulaire Vandoorne à Sakhir – ont surtout exploité les circonstances pour empiler des points. Preuve que tant McLaren que Honda progressent, le rythme a été meilleur à partir de la mi-saison. Pas tant en qualifications – douze Q3 en tout, une seule avec les deux autos – qu’en course : 32 points au soir de Silverstone, 76 au total, sans que le motoriste nippon utilise tous les jetons de développement auxquels il avait droit. La MP4-31 reste difficile à cerner, pas forcément à l’aise là où on l’attendrait et inversement, alors que son moteur est toujours le moins puissant hormis le vieux Ferrari des Toro Rosso, qui ont failli damer le pion à la paire anglo-japonaise. Sans compter une fiabilité toujours perfectible. Fernando a concrétisé pratiquement toutes les occasions là où le néo-retraité Jenson n’a lui que par intermittence.

LE CHIFFRE : 49

49 : la différence de points entre 2015 et 2016. McLaren-Honda a quasiment triplé son score, surtout grâce à Alonso qui a presque quintuplé le sien.

LA TECHNIQUE

Découvrez la McLaren MP4-31 sous toutes ses coutures.

LES PILOTES

Voyez les notes F1i pour Fernando Alonso, Jenson Button et Stoffel Vandoorne.

Découvrez les bilans 2016 de Mercedes, Red Bull, Ferrari, Force India et Williams.

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