Barcelone – nous parlons ici uniquement de Montmelo, pas des deux épreuves courues en 51 et 54 à Pedralbes ni des quatre disputées entre 69 et 75 dans le Montjuïc Park – n’est pas précisément l’endroit où il se passe le plus de choses, le Grand Prix le plus passionnant de l’année. Et pourtant…

1991

1991

Deux monoplaces lancées à près de 300 km/h dans la ligne droite, vomissant des étincelles. Deux casques qui se tournent l’un vers l’autre. Des roues séparées de quelques mètres. Bref mais tellement intense qu’il est demeuré dans toutes les mémoires, ce côte-à-côte, magistral défi, entre Nigel Mansell – qui passe – et Ayrton Senna.

Intrinsèquement, la Williams-Renault FW14 est déjà supérieure à la McLaren-Honda MP4/6. Mais nous sommes alors en fin de saison, et le Brésilien avait remporté les quatre premières courses pour une seule deuxième place à l’Anglais. Il est déjà quasiment champion, ‘our Nige’ lui succèdera en 92.

C’est le moustachu qui va enlever ce premier Grand Prix couru sur les hauteurs de la capitale catalane. Berger, sur l’autre McLaren, avait pourtant signé la pole et mena les débats durant les vingt premiers tours avant de s’incliner puis de renoncer (électricité).

Prost réussi à intercaler sa Ferrari devant la seconde Williams de Patrese. En toupie lorsqu’une averse éclate, Senna n’est que cinquième devant Schumacher (Benetton), auteur de la même erreur.

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