Motor Racing – Formula One World Championship – United States Grand Prix – Preparation Day – Austin, USA

Depuis le départ en retraite de Jenson Button et de Nico Rosberg, seuls quatre Champions du monde sont en activité en Formule 1 et le seront encore la saison prochaine. En cette période de trêve hivernale, nous brossons leur portrait de manière indirecte, à travers les yeux d’un ou plusieurs de leurs proches. Après Vettel, Hamilton et Räikkönen, voici Fernando Alonso, tel qu’il est perçu par son patron chez McLaren.

UN BESOIN VITAL D’ÊTRE COMPÉTITIF

“Là où Fernando est différent des autres, c’est dans son besoin vital d’être compétitif, a expliqué il y a quelques mois Éric Boullier à F1i. Ce qu’il veut, c’est gagner, gagner, gagner – dans tout ce qu’il entreprend. Si vous disputez une course de karting avec lui, même avec des moteurs de tondeuse à gazon et sur le circuit du coin, ou si vous jouez un match au tennis contre lui, il se donnera à 200 % pour s’imposer. Il s’impliquera autant que pour un Grand Prix. Cette nécessité vitale distingue Fernando des autres pilotes que j’ai pu côtoyer. Toute sa vie tourne autour de cela. Je ne dirais pas que c’est une sorte de moine, mais seule la compétition l’intéresse.”

UNE FAUSSE RÉPUTATION

“Ce besoin d’être compétitif est une qualité, mais elle a pu susciter des incompréhensions quant à ses attentes. Fernando a la réputation d’être difficile, alors qu’il ne l’est pas. Quand vous avez compris sa faim de compétitivité, ce trait de caractère est tout à fait gérable. Même si, aujourd’hui, vu nos résultats, il est en peine de ce point de vue. Certes, Fernando a son caractère, ses attentes, ses conditions, mais il n’est pas tel qu’on le décrit parfois.”

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