Motor Racing – Formula One World Championship – Abu Dhabi Grand Prix – Race Day – Abu Dhabi, UAE

Depuis le départ en retraite de Jenson Button et de Nico Rosberg, seuls quatre Champions du monde sont en activité en Formule 1 et le seront encore la saison prochaine. En cette période de trêve hivernale, nous brossons leur portrait de manière indirecte, à travers les yeux d’un de leurs proches. Après Sebastian Vettel, voici Lewis Hamilton, décrit par le directeur technique de l’écurie Mercedes.

LA VITESSE À L’ÉTAT BRUT

“Comme vous pouvez l’imaginez, Lewis a plus de choses en commun avec les autres grands champions [avec lesquels j’ai travaillés] que de traits distinctifs, explique dans le magazine Autosport le directeur technique de Mercedes James Allison, qui a collaboré avec Michael Schumacher, Fernando Alonso, Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel. Sa soif de gagner, même après avoir battu autant de records, est stupéfiante.”

“Sa caractéristique la plus remarquable comme pilote, c’est sa vitesse brute. On n’obtient pas autant de pole positions sans posséder un contrôle très spécial de la voiture. J’ai eu la chance de côtoyer d’excellents pilotes, mais ses aptitudes en qualification n’ont pas d’équivalent. Et il manque rarement sa cible le dimanche s’il est en pole le samedi.”

UN CALME OLYMPIEN

“Quand il commet une erreur, Lewis s’en veut sincèrement. J’ai pu travailler avec des pilotes qui s’en prenaient aux autres quand ils s’emmêlaient eux-mêmes les pinceaux. Ce n’est pas le cas de Lewis.”

“Et quand c’est nous qui nous trompons – ce qui est arrivé un certain nombre de fois cette saison (je pense à l’incident avec le repose-tête à Bakou) –, il reste parfaitement calme et raisonnable, alors que la perte était assez importante en points. Même chose quand nous avons dû lui faire prendre une pénalité pour changer sa boîte de vitesses en Autriche : ça ne l’a pas déconcerté, il a gardé la même approche déterminée pendant tout le week-end.”

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