Motor Racing – Formula One World Championship – Abu Dhabi Grand Prix – Preparation Day – Abu Dhabi, UAE

Depuis le départ en retraite de Jenson Button et de Nico Rosberg, seuls quatre Champions du monde sont en activité en Formule 1 et le seront encore la saison prochaine. En cette période de trêve hivernale, nous brossons leur portrait de manière indirecte, à travers les yeux d’un ou plusieurs de leurs proches. Premier champion : Sebastian Vettel, raconté par son ancien mentor Helmut Marko et par Éric Boullier.

IMMÉDIATEMENT RAPIDE

“Seb a tout ce que tous les grands pilote possèdent : il est rapide, concentré, attentif aux détail, et toute sa vie tourne plus ou moins autour de la course, analyse Helmut Marko, qui fut son mentor dans la filière junior Red Bull avant de l’accompagner de près lors des quatre titres mondiaux qu’il acquit au volant d’un bolide frappé du Taureau ailé. Seb est capable d’extraire d’emblée le maximum de sa monture – même s’il n’a qu’un seul tour à sa disposition. Tous les autres ont besoin de quelques tours pour atteindre la limite. Il attend dans le garage et puis – bang ! – il sort un chrono. On ne gagne pas autant de courses juste parce qu’on pilote une voiture dessinée par Adrian Newey, comme beaucoup le croient à tort.”

PERFECTIONNISTE

“Si la voiture ne se comporte pas exactement comme il l’entend, Seb ne pourra pas aller aussi vite qu’il le voudrait, confie le Dr Marko. Sa monoplace doit être parfaitement à son goût. Quand c’est le cas, il est très rapide. Il a besoin d’une machine qui lui donne confiance pour aller jusqu’à sa limite absolue. On peut contourner certains problèmes par le pilotage, mais lui travaillera aussi longtemps qu’il le faut pour trouver les réglages qui lui conviennent. Tous les pilotes ont besoin de confiance, lui en a besoin pour être ce qu’il est : parfait et rapide. Il peut conduire des châssis un peu instables, mais il n’aime pas ça.”

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