Vendredi 10 mars. Il fait splendide (19°) sur le Circuit de Catalunya et les conditions de ces essais d’avant-saison sont parfaites. Franc soleil et petit vent pour rafraîchir juste ce qu’il faut. A deux semaines du premier GP à Melbourne, il est pour moi temps de me faire une idée des progrès des uns et des autres.
Après avoir passé la matinée en salle de presse et en arpentant le paddock, déjeuner chez Williams avec Felipe Massa. Quel contraste avec le pilote un peu désabusé et tristounet de la fin de saison 2016 ! Depuis qu’il a été rappelé par Williams dans les circonstances que l’on sait, le Brésilien revit et me paraît rajeunir à vue d’œil. « La nouvelle auto est bien née, se félicite Felipe, et je compte bien en faire un bon usage… » Pour finir ta carrière en beauté ? « On verra ! »
Les bolides déboulent à fond de 8ème, freinent au panneau « trop tard » … et ça passe ! Très impressionnant, même si ça n’augure rien de bon pour les dépassements tant la zone de freinage est réduite.
15 heures. Je descends la longue ligne droite des stands et me poste au freinage du premier droit. Les bolides déboulent à fond de 8ème, freinent au panneau « trop tard » … et ça passe ! Très impressionnant, même si ça n’augure rien de bon pour les dépassements tant la zone de freinage est réduite. Celui qui est le plus tard sur les freins, celui qui rentre le plus en force dans ce premier virage ? Romain Grosjean sur sa Haas VF-17. Le pilote français a bien du mérite car sa Haas souffre d’un mal récurrent au niveau du freinage, en essayant de nombreux éléments en provenance de plusieurs fournisseurs différents. Dans ce contexte, chapeau d’y croire et d’attaquer tour après tour.
La Haas déboule à pleine vitesse dans la ligne droite et ne freine qu’au point de corde du premier virage.