La McLaren-Honda ramenée sur une dépanneuse : entre honte et frustration.
Chez McLaren-Honda c’est la soupe à la grimace. Fernando Alonso n’arrive pas à aligner plus d’une dizaine de tours sans rencontrer un problème moteur. Cette fois, c’est l’électronique qui le lâche à deux reprises encore. Drapeau rouge et retour sur la dépanneuse. Le matador arbore le masque des mauvais jours. En difficulté depuis maintenant trois saisons à cause de son groupe propulseur, l’association McLaren-Honda tourne à la triste farce.
J’ai observé la MCL32 dans l’enfilade technique des virages 4-5-6. Son comportement me semble bon, ses réactions sont saines. Mais à cette vitesse-là, à trois secondes des meilleurs, le V6 Honda rendant près de 30 km/h à la concurrence en ligne droite, tout chassis aurait l’air bon… C’est à la limite qu’on peut juger des qualités d’une monoplace : impossible dans ces conditions.
Mais à cette vitesse-là, à trois secondes des meilleurs, le V6 Honda rendant près de 30 km/h à la concurrence en ligne droite, tout chassis aurait l’air bon…
17 heures. La lumière baisse au fur et à mesure que le soleil descend, éclairant chaleureusement les collines de Montemelo. Les photographes se régalent ! Je redescends vers les stands d’un pas rapide. La saison s’annonce belle et disputée, avec Ferrari revenu aux avant-postes et Red Bull en embuscade. Je me félicite aussi que les voitures soient à nouveau agressives de look, bien plus belles que par dans un passé récent. Plus larges et plus massives avec leur impressionnent aileron de requin, leur gros boudins Pirelli et leur aileron arrière abaissé, nous avons retrouvé la F1 que nous aimons. Alors, vivement Melbourne, pour en découdre !
Pas de doute, cela a de la gueule et ça va beaucoup plus vite, mais quid du spectacle ? Verdict à Melbourne.