La piste passe sous l’hôtel Yas Viceroy dont l’éclairage change de couleurs, et puis longe la marina.

Au centre du paddock trône la « mairie » du village. La plus grande villa, réservée à la FOM et à leurs guests. La media room ressemble à la salle de contrôle de la Nasa à Houston. Neuf écrans, de quatre mètres de diagonale chacun, vous permettent de superviser toute l’activité en piste. Ah, le timing. Tout est décalé pour coller au slot européen et produire ce Grand Prix entre chiens et loups. Le dimanche, j’arrive au circuit avec Mattia Binotto à 11h. Ross Brawn débarque à 11h30. Fernando Alonso se pointe à midi, peinard. Dans les team villas c’est l’heure du breakfast très british.

Vers le milieu de l’après-midi on voit débarquer des nuées de créatures aux robes aussi courtes que leurs talons sont hauts et leurs décolletés plongeants. Monaco n’a qu’à bien se tenir ! Et puis à 17 heures c’est la course. Précédée d’un show aérien des chasseurs de l’armée de l’air et d’un Airbus A380 d’Etihad. Décoiffant ! Dix minutes de show colorent le ciel de toutes les couleurs en 3D, malheureusement pas retransmises par les chaines de télévision.

Trente minutes avant le coucher du soleil, la course démarre enfin. Plus tard la magie de la nuit déploie toute sa splendeur. Le Yas Viceroy Hotel prend ses couleurs. La suite, vous la connaissez. Final en apothéose avec un feu d’artifice barnumesque à l’échelle de l’endroit. Mais non, tout n’est pas fini. Commencent aux 125 coins du circuit des dizaines de parties avec DJs. Des lasers multicolores zèbrent le ciel de tous les angles. C’est Star Wars contre Pink Floyd. Bien plus tard, je rentre à mon hôtel, des étoiles plein les rêves…

Spectaculaire feu d’artifice sous le drapeau à damier, mais la fête ne fait que commencer !

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