Il y a bientôt 19 ans, Michael Schumacher disputait son 150e Grand Prix, qu’il allait remporter au volant d’une Ferrari, signant son 47e succès en Formule 1 sur le Circuit de Catalunya. À cette occasion, F1i revient sur les débuts en Grand Prix du champion allemand, en levant un coin du voile sur la manière dont il a appris à tirer la quintessence des bolides de F1.

Champion du monde à sept reprises, Michael Schumacher a dépassé le record de l’Argentin Juan Manuel Fangio et détient toujours le record du nombre de victoires en Grand Prix (91). Mais le champion allemand a également inventé un nouveau modèle de pilote de Grand Prix.

Passionné par la technique et la mise au point, ce travailleur infatigable a imposé une approche rationnelle, presque scientifique, du pilotage. Plutôt que de se reposer sur son seul talent, Schumi a dès le début privilégié une méthode cartésienne, comme l’a raconté sur son excellent blog Willem Toet, qui était aérodynamicien chez Benetton lorsque débarqua le prodige allemand au Grand Prix d’Italie 1991.

Méticuleux, Michael voulait tout savoir de sa machine et en comprendre les évolutions, dont il discutait des heures avec ses ingénieurs. Il savait également se remémorer le comportement de sa voiture dans chaque virage (entrée, milieu, sortie) pendant un relais de trois tours.

“Au début, se souvient l’ingénieur, nous ne croyions pas qu’il fût réellement capable d’enregistrer autant d’informations, mais au fur et à mesure des progrès de la télémétrie, nous avons constaté que, oui, il pouvait parfaitement retenir une telle quantité de données. On pouvait consulter les datas, mais ses commentaires étaient plus rapides : donc, une fois que nous lui avons fait confiance, nous avons pu régler la voiture plus rapidement, car il était capable de nous donner les informations les plus importantes immédiatement.”

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