Meilleure monoplace du plateau, la Mercedes W07 cache plusieurs solutions inédites sous son capot. Survolons-les grâce à des images exclusives et commentées.

© F1i

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EMBRAYAGE SOLIDAIRE

Sur le V6 Mercedes, l’embrayage est monté sur le moteur à combustion plutôt que sur la boîte de vitesses, comme c’est le cas d’ordinaire. Le régime moteur relativement bas des V6 turbo (limité à 15 000 t/min) permet de fixer l’embrayage au moteur, solution déjà vue par le passé et préférable étant donné l’augmentation significative du couple par rapport aux précédents V8 atmosphériques. Cette configuration remonte au PU106A de 2014 et a été reprise par Honda.

Sous le tuyau servant à évacuer les gaz d’échappement, on aperçoit clairement la cloche d’embrayage, qui est boulonnée sur le vilebrequin en sortie de moteur. Sur l’image, ce “panier” est vide et dépourvu de son couvercle : normalement, on y place à l’intérieur six disques en carbone, qui forment la surface de frottement. Trois disques dentés sont fixés à la cloche d’embrayage (et sont ainsi entraînés par le vilebrequin), alors que trois autres disques – montés en alternance avec les disques dentés – sont lisses sur leur pourtour mais possèdent un centre denté, lié, lui, à l’arbre de transmission. Ainsi, les trois disques fixés à la cloche entraînent les trois autres disques, qui transmettent le couple à la boîte de vitesses, puis aux roues.

Autour de la sortie d’échappement, le collecteur est enveloppé d’une coque en matière composite (noire), tapissée à l’intérieur d’un isolant thermique de type Zircotec (en blanc). Cette zone du moteur dégage une chaleur intense, dont il faut protéger les autres pièces, notamment le radiateur de forme trapézoïdale, chargé de refroidir l’ERS (MGU-H et -K). Cet échangeur est installé juste au-dessus des deux évacuations de la wastegate.

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