© F1i

© F1i

LE JEU DES SEPT ERREURS

Cette vue du côté droit du permet de bien distinguer les deux intercoolers, ainsi que le réservoir d’huile et la pompe.

Même si le moteur 2016 est équipé des conduits d’air et que le bloc 2015 ne n’est pas, la comparaison des deux V6 souligne leurs différences, qui concernent notamment la forme et l’emplacement du réservoir d’huile, l’intercooler (voir page 1), la longueur du bloc (le modèle 2015 était plus long, car les MGU-K et -H étaient situés à l’arrière), le positionnement des tuyaux d’échappement, etc.

On note d’ailleurs que les tuyaux d’échappement restent enveloppés individuellement : chacun d’entre eux est recouvert d’un isolant métallique. Ce n’est pas le cas sur les V6 Mercedes, Renault et Honda, qui, de chaque côté, emballent les trois tuyaux dans une sorte de housse isolante.

Comme son prédécesseur, le bloc 059/5 est équipé du système “Turbulent Jet Ignition” (TJI) mis au point par le fournisseur allemand Mahle.

On le voit, la dernière création de James Allison à Maranello recèle sous son capot des solutions éprouvées, inspirées de la concurrence (l’implantation de l’ERS, la suspension à poussoirs), et des astuces plus originales (le double intercooler, les radiateurs en angle). Si le V6 a connu quelques maladies de jeunesse, si les stratèges de Maranello ont gâché des chances de succès, c’est essentiellement l’aérodynamique qui aura été le talon d’Achille de la monoplace italienne. Un domaine où excelle Red Bull, qui a subtilisé à Ferrari le rôle de challenger des Flèches d’argent.

Coup d’œil sous le capot de la Red Bull RB12

Coup d’œil sous le capot de la Mercedes W07

Coup d’œil sous le capot de la Haas VF-16

Retrouvez tous les articles techniques en cliquant ici.

Réagir à cet article