Évolution de sa devancière, la VJM09 a permis à l’écurie de devancer la Williams FW38 au classement des constructeurs, grâce notamment à deux podiums de Sergio Pérez. Une bonne raison pour soulever le capot de la monoplace et d’en découvrir la mécanique intime.

© F1i

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USINE À GAZ

Sur le PU106C qui propulse la Force India (ainsi que la Mercedes d’usine, la Williams et la Manor), le compresseur est placé à l’avant du groupe propulseur, alors que la turbine est montée à l’arrière (sur les moteurs Renault et Ferrari, le compresseur est accouplé à la turbine et placé à l’arrière du bloc).

En forme de périscope, le conduit d’alimentation du moteur en air frais (1 sur l’image ci-dessus) plonge vers l’avant du bloc et guide l’air jusqu’au compresseur (2), ce qui a obligé les ingénieurs à évider le réservoir d’huile afin de libérer le passage au milieu du V6 (une partie de l’air capté par la prise triangulaire est dirigée vers l’arrière de la voiture, pour alimenter un radiateur monté sur la boîte de vitesses). Une fois comprimé, l’air sort par un tube de forte section (3) – situé en bas du bloc et enveloppé d’une feuille isolante sur la VJM09 – qui l’achemine vers l’intercooler (5). On retrouve ce tube sur la Williams et la Manor, qui ont également installé l’intercooler dans les pontons. La Mercedes W07 en est par contre dépourvue, puisque l’intercooler est logé dans la monocoque, au centre (comme nous l’avons expliqué ici). Sur la Force India, ce conduit s’abouche avec un second tube en carbone (4) qui fait une sorte de coude, pour contourner un autre radiateur plus petit (cf. page suivante).

Une fois refroidi par l’intercooler, l’air est renvoyé au V6 par un large conduit qui se subdivise en deux tubes (6), pour alimenter chaque rangée de cylindres. Les deux capuchons rouges que l’on distingue sur l’image du haut sont retirés pour introduire ces tubes dans les collecteurs d’admission (voir page 3).

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