C’est au volant d’une Williams que le Champion du monde 2016 Nico Rosberg a entamé sa carrière en Grand Prix, en 2006. Vingt-quatre ans plus tôt, son père Keke avait remporté le titre en pilotant lui aussi une monoplace de Frank Williams. Autant d’occasions de jeter un bref coup d’œil sous le capot de la FW38.

© F1i

© F1i

SÉPARATION ORIGINALE

Comme son nom l’indique, le séparateur sert à séparer le flux d’air au-dessus, en dessous et sur les côtés de la monoplace. La structure interne de ce séparateur est assez particulière sur la FW38. La coque en carbone visible de l’extérieur (deux premières images) recouvre une pièce massive, fixée à la cellule de survie (dernière image). Sa forme est originale, assez différente de celle que l’on peut observer sur la plupart des autres monoplaces.

Elle n’est que partiellement constituée de métal, sans doute en raison du fait que la répartition du poids entre l’avant et l’arrière de la voiture est fixée par le règlement. Auparavant, les ingénieurs utilisaient des éléments entièrement fabriqués en métal afin de répartir davantage de poids sur l’avant de la voiture.  En 2017, le poids minimal à appliquer sur les roues avant sera de 328 kg et de 387 kg sur les roues arrière (la répartition des 7 kg nécessaires pour atteindre le poids minimal obligatoire de 722 kg est laissée à la discrétion des écuries).

Sur la dernière image, on remarque une sorte de clé engagée dans le splitter. Celui-ci est fixé au fond plat en carbone (examiné ici), dont il fait partie intégrante.

Réagir à cet article