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LE CAVALLINO, CHEVAL DE TRAIT ET PUR-SANG

En matière de solidité, les propulseurs Ferrari n’ont pas à rougir de la comparaison avec leurs homologues de Mercedes.

Certes, l’an dernier, la fiabilité du V6 italien a été mise à mal à deux reprises sur la monoplace de Sebastian Vettel, ce qui l’a pénalisé dans sa quête vers le titre mondial. En Malaisie, la panne (liée au conduit reliant le compresseur à l’intercooler) a poussé la Scuderia à monter un cinquième moteur à combustion sur la monoplace du pilote allemand. Au Japon, une bougie d’allumage a fini par céder sur le bloc de la Ferrari n° 7, condamnée à rentrer au stand après quatre tours. Ce deux incidents ont fini par peser lourd dans la balance et par pousser le motoriste Lorenzo Sassi vers la porte de sortie (et dans les bras de Mercedes).

Cela dit, hormis le pauvre Vettel, tous les pilotes équipés d’un moteur construit à Maranello ont couvert la totalité du championnat dans les limites du quota imposé (voyez le tableau page suivante). Sans préjuger d’un éventuel problème de fiabilité sur le bloc 2018, on peut dès lors supposer que Ferrari, Haas et Sauber (qui utilisera les mêmes moteurs) supporteront l’allongement de la longévité réglementaire des “power units”.

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