F1-bakou-vignette

Riche en rebondissements, le Grand Prix d’Azerbaïdjan l’a aussi été en nouveautés techniques. Si les ailerons à faible appui ont logiquement fleuri sur les monoplaces, d’autres évolutions ont été introduites, notamment par Ferrari et Renault.

PRIORITÉ À LA VITESSE

Paradoxalement, le “Baku Street Circuit” n’a pas grand-chose à voir avec les autres tracés urbains du calendrier comme Monaco ou Singapour. Malgré des sections sinueuses et étroites, les deux longues lignes droites et plusieurs virages rapides ont poussé les écuries à adopter un niveau d’appui équivalent à celui retenu pour Spa, voire à celui en vigueur à Monza.

Concrètement, la plupart des écuries ont monté des ailerons arrière à faible appui et faible traînée, afin de ne pas perdre de temps en ligne droite, quitte à manquer d’adhérence dans les virages lents.

Deux approches différentes ont été suivies selon les écuries.

Dans la première (illustrée ci-dessous), le plan principal est resté plat, mais son angle d’incidence a été diminué (autrement dit, il est moins incliné et dès lors légèrement relevé par rapport à la configuration standard), alors que le volet supérieur a été légèrement raccourci.

© F1i

Comme l’aileron est plus plat, la différence de vitesse entre le flux d’air du dessous et celui du dessus est moins importante, ce qui non seulement réduit la différence de pression en dessous et au-dessus de l’aileron mais affaiblit aussi le vortex généré à l’intersection de la dérive verticale et du volet supérieur.

Red Bull, McLaren, Force India, Haas et Sauber ont adopté ce dessin, qui implique de diminuer le nombre d’ouvertures dans la dérive verticale.

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