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TROP DE FLEXION ?

Les ingénieurs du Cheval cabré ont également rigidifié la dérive créée par l’entaille pratiquée dans le fond plat. Si de simples fentes existent sur d’autres monoplaces (McLaren, Mercedes, Toro Rosso), celles-ci sont “fermées”. Sur la Ferrari, par contre, la découpe débute au bord du fond plat, elle est “ouverte”, si bien que l’ailette ainsi créée n’est solidaire du fond plat que par un seul côté, qu’une pièce métallique est venue renforcer à Bahreïn (voyez les flèches blanches). On peut supposer que cette pièce est censée se plier légèrement afin de faire entrer en dessous du fond plat de l’air de haute pression (provenant du dessus), pour créer une sorte de jupe, qui scelle les côtés du diffuseur. Cette déflection était sans doute insuffisamment contrôlée, comme l’ont montré des images au ralenti prises au Grand Prix de Chine (où l’on pouvait voir la dérive osciller, ce qui rendait son fonctionnement sans doute irrégulier). La pièce métallique vient rigidifier et, vraisemblablement, contrôler la déformation.

La Scuderia a par ailleurs testé un double “monkey seat” (flèches vertes pour l’élément ajouté) et adopté un capot arrière élargi, à des fins de refroidissement, comme toutes ses concurrentes. Enfin, deux micro-ouvertures dans le nez ont été réalisées pour refroidir le cockpit.

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