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McLAREN ET LE SILLAGE DU HALO

Le Halo ayant été confirmé en juillet pour la saison prochaine, les écuries cherchent à en mesurer les effets, notamment aérodynamiques.

Le vendredi, McLaren a ainsi fixé sur le capot moteur de la MCL32 une grille équipée de sondes Pitot, afin d’évaluer l’écoulement du flux d’air dans le sillage du Halo.

L’arceau circulaire, aussi testé ce week-end par Lewis Hamilton et Marcus Ericsson, n’était pas équipé de carénages sur la voiture de Vandoorne, alors que le règlement les autorisera l’an prochain afin de minimiser les turbulences qu’il génère.

“Il y aura un peu de turbulences à l’entrée de la prise d’air, ce qui est un peu embêtant, mais le règlement autorise des carénages, ce qui devrait atténuer ce problème, a expliqué au magazine Autosport le directeur technique de l’écurie Renault Nick Chester. Jusqu’où peut-on aller avec ces carénages ? Je suis sûr que la question sera amplement débattue. Je pense que nous mettrons un carénage à l’avant, à la jonction avec la monocoque, ainsi que sur l’arceau supérieur autour du casque.”

Pour Chester, le défi d’intégrer le Halo tient moins aux turbulences générées, relativement faibles, qu’aux nouvelles charges que devra indirectement supporter le châssis (le Halo doit résister à une charge correspondant à la projection d’une roue de 20 kg à une vitesse de 225 km/h – charge qui se transférera aux points d’attache du Halo sur châssis).

“Le Halo a un gros impact sur la définition du châssis. Cela nous perturbe un peu, car nous sommes en train de finaliser le schéma du châssis. Or les charges que doit supporter le Halo sont assez élevées, ce qui affecte toute la structure du châssis. Cela aura un gros impact.”

“En dehors du châssis, le Halo n’affectera pas trop la performance. La seule chose qui est compliquée, c’est de dessiner le châssis de telle sorte qu’il soit capable de supporter ces charges.”

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