F1_Angleterre-vignette

© F1i

DANS LE RÉTROVISEUR DU CAVALLINO

En Autriche, Toro Rosso avait dévoilé une évolution aérodynamique conséquente modifiant l’aileron avant, les “turning vanes”, les “bargeboards” ainsi que la structure déformable à l’arrière de la voiture.

Malheureusement, le gain chronométrique attendu n’a pas été au rendez-vous :

“Nous n’avons pas fait le pas en avant espéré, a expliqué Pierre Gasly à Silverstone. Les évolutions auraient dû nous apporter de la performance, mais ça n’a pas été le cas. L’équipe a donc conduit des tests avec différentes hauteurs de caisse et toute une série de capteurs afin de récolter des données qui nous permettront de comprendre comment fonctionne ce package. Ce n’est pas évident pour le moment. Les ingénieurs ont besoin d’un peu plus de temps pour comprendre comment en tirer la quintessence.”

L’écurie a néanmoins poursuivi son travail de développement à Silverstone, où la STR13 était équipée de rétroviseurs soufflés quasiment identiques à ceux de la Ferrari SF71-H.

Ce type de rétroviseur présente une ouverture sur la face avant de son carénage. L’air s’y engouffre et contourne un deuxième carénage (interne et en finition carbone), avant de ressortir de l’autre côté autour du miroir proprement dit. En simplifiant, le rôle de ce rétroviseur consisterait plutôt à offrir à l’aileron arrière et au diffuseur un flux de meilleure qualité.

Sa forme créerait certes un peu plus de traînée, mais elle générerait aussi un flux de plus haute pression, plus énergisé qu’avec un dessin conventionnel, qui facilite la production d’appui par les appendices aérodynamiques placés dans son sillage (l’aileron arrière et le diffuseur).

Réagir à cet article