Le Grand Prix de Malaisie a été remporté par Max Verstappen sur une Red Bull RB13 qui ne présentait pas de nouveautés techniques visibles. Qu’on se rassure cependant : Ferrari et Mercedes, en revanche, ont introduit sur leurs monoplaces respectives une kyrielle de nouveautés !
FERRARI RECHERCHE UN PEU D’AIR
À Sepang, les ingénieurs de Maranello ont ajouté, de chaque côté de la prise d’air centrale, deux ouvertures destinées à alimenter en air frais un nouveau radiateur air-eau, placé au-dessus du pot d’échappement et chargé de refroidir l’ERS.
Il s’agit d’une configuration très similaire à celle que l’on trouve sous le capot de la Mercedes W08, dont le dessin de la prise d’air présente la même division en trois conduits.
Par rapport à la Flèche d’argent, la SF70H possède en plus un petit radiateur eau-eau, qui a été maintenu malgré l’installation du nouvel échangeur. Auparavant suspendu par une grille métallique (voyez image en bas à gauche), il est désormais surmonté par les conduits d’alimentation du nouveau radiateur. Celui-ci ne le remplace donc pas, mais il optimise le refroidissement du liquide qui y circule.
© F1i
Un meilleur refroidissement de l’ERS améliore la fiabilité mais accroît également les performances, puisqu’un transfert d’électricité plus important entraîne moins de surchauffe, grâce à la capacité de refroidissement accrue.
Si les conditions climatiques peuvent justifier l’apparition de ce radiateur supplémentaire (la Malaisie et Mexico sont des courses critiques en la matière), il se peut que l’écurie ait anticipé de plus grands besoins en refroidissement à la suite de l’introduction du nouveau moteur thermique.
Prévue pour le Japon, celle-ci a finalement eu lieu en Malaisie sur la monoplace de Sebastian Vettel, en raison des problèmes rencontrés par l’Allemand lors des essais libres du samedi matin. Celui-ci a été équipé le samedi d’un quatrième bloc thermique et d’un quatrième MGU-H et le dimanche d’un cinquième exemplaire du V6 thermique, du turbocompresseur et du MGU-H.