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ABSORBER LES BOSSES

À Monaco, l’assiette des monoplaces est rehaussée (beaucoup le jeudi, et puis de moins en moins, à mesure que le pilote mémorise l’emplacement des bosses). Les ingénieurs modifient les réglages de suspension pour des raisons essentiellement mécaniques :

“Nous essayons que le pneu reste en contact avec la piste autant que possible, car c’est à travers cette fine bande de caoutchouc que les 1000 chevaux du moteur sont transmis, explique Bob Bell, le directeur de l’ingénierie de Renault. Dès que ce contact est interrompu, on perd de l’adhérence et donc de la performance.”

“À Monaco, nous travaillons sur les ressorts et les amortisseurs afin de garantir une empreinte du pneu sur le bitume aussi constante que possible, avec la plus grande surface de contact possible, malgré les bosses. En outre, si une voiture roule sur une piste bosselée, son aérodynamique s’en trouve perturbée : les réglages de suspension visent à minimiser les variations de hauteur de caisse.”

La suspension est aussi adaptée pour négocier des épingles beaucoup plus serrées qu’ailleurs. Sur un tour à Monaco, un pilote effectue en moyenne 80 changements de direction et 50 changements de rapport.

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