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RIGIDITÉ

On le sait, une monoplace de Grand Prix est soumise à toutes sortes de charges, d’efforts. La monocoque, par exemple, subit des poussées transmises par les suspensions avant, alors que l’ensemble moteur-transmission supporte les charges de la suspension arrière. Quant aux ailerons et au fond plat, ils endurent à des charges aérodynamiques très élevées.

Mais comment les ingénieurs connaissent-ils le niveau de rigidité à atteindre ? Deux éléments leur donnent une idée assez précise des charges que subira le châssis : d’une part, les mesures effectuées par télémétrie sur le châssis précédent et, d’autre part, les normes fixées par la FIA pour réussir l’homologation et les tests de déflection.

Pour calculer le niveau de rigidité nécessaire, les ingénieurs utilisent la méthode des éléments finis (“Finite Element Analysis” en anglais). Menée sur ordinateur, cette analyse consiste à décomposer une structure en la divisant en un nombre fini d’éléments, puis à soumettre ceux-ci à une série de charges et à observer leur réaction.

Le résultat ? Une image indiquant les niveaux de déformation sur toute la pièce, plus ou moins élevés selon les zones. Souvent, on exagère les mouvements des pièces déformées afin de repérer plus facilement les endroits où des renforcements seront indispensables.

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