© Renault F1

PRODUCTION DES PIÈCES

Après la confection du moule, la pièce peut être produite. Des techniciens ultra qualifiés vont soigneusement déposer à l’intérieur du moule les feuilles de fibres de carbone, en les superposant les unes sur les autres. Un guidage laser aide au placement et au pli des feuilles (matérialisés par les fins traits verts sur les images ci-dessus, voyez les flèches blanches).

Après une première cuisson, on démoule la pièce, puis on l’emballe dans une poche à vide d’air, que l’on place dans un four autoclave. En général, les usines possèdent deux ou trois fours de ce type, qui sont capables de cuire des objets sous pression et à des températures élevées.

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Pour leur conférer davantage de rigidité, on construit les pièces composites “en sandwich”. Une matrice en nid d’abeille, faite en aluminium ou en aramide (souvent du Nomex), est intercalée entre deux couches de feuilles de carbone, dont l’épaisseur varie en fonction des besoins.

Les endroits où des fixations traversent la matrice (pour la suspension par exemple) sont renforcés avec des inserts métalliques ou composites, chargés de répartir les charges sur des surfaces plus grandes.

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Si les pièces sont complexes, il est nécessaire d’encoller plusieurs composants, opération effectuée au moyen d’un joint adhésif puissant, appliqué selon des procédures très rigoureuses.

La monocoque, par exemple, est parfois produite en collant la moitié inférieure à la moitié supérieure, après l’ajout de deux cloisons internes.

© Renault F1, Mercedes & Breton

Enfin, les orifices nécessaires (pour les attaches, le câblage…) sont percés dans la coque par une fraiseuse à cinq axes, à partir du fichier CAO.

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