Quelles sont les interventions autorisées lorsque les monoplaces de F1 sont soumises au régime du “parc fermé” et du « couvre-feu » ? Eh bien, plus qu’on ne le croit…

UN PARC PARTIELLEMENT OUVERT

Les monoplaces sont soumises au régime du parc fermé à partir du moment où elles quittent leur garage pour effectuer leur premier tour de qualification jusqu’au moment du tour de formation de la course.

Pour des raisons de place, les voitures ne sont pas toutes rassemblées au même endroit : chacune est entreposée dans son stand, sous une surveillance vidéo permanente (des caméras de surveillance filment dès qu’un mouvement est détecté).

© XPB Images

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On croit souvent qu’aucune intervention n’est permise pendant cette sorte de “quarantaine”, mais ce n’est pas tout à fait exact. L’équipe est en effet libre d’effectuer une série d’opérations, comme l’explique Tom McCullough, ingénieur d’exploitation en chef chez Force India :

“On ne peut changer aucun élément de la voiture : si une pièce est cassée, on peut demander à la FIA l’autorisation de la remplacer par une pièce identique. On est en revanche assez libre en matière de fluides : il est permis de purger les freins, d’ajouter de l’essence, de faire la vidange du réservoir d’huile… On peut aussi modifier l’inclinaison des volets de l’aileron avant et changer ainsi l’équilibre aérodynamique de la voiture, car ce que l’on a en qualification pour l’option [le composé le plus tendre] n’est pas nécessairement ce que l’on veut pour le prime [le mélange le plus dur].”

“La pression des pneus peut être rectifiée. C’est un autre paramètre sur lequel on peut jouer pour changer l’équilibre de du châssis. Par exemple, si on a du survirage et qu’on veut générer un peu de sous-virage pour compenser, il est interdit de modifier la barre antiroulis mais, par contre, on peut augmenter la pression des pneus avant.”

© XPB Images

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