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© Red Bull

UNE BELLE ENVELOPPE MAIS…

Enfin, on épinglera la caméra à 360°, déjà testée en au Brésil 2016, et obligatoire à partir de cette saison (voyez les flèches jaunes). La RB14 conserve son S-duct (flèches rouges), ainsi que ses ouïes d’aération à la base de la cellule de survie.

La RB13 avait souffert d’un début de championnat médiocre à cause d’une mauvaise calibration de la soufflerie (l’élargissement des pneus et du châssis provoquait des “blocages” dans le tunnel), qui coûta deux mois de développement pour rectifier le tir. Si Milton Keynes part du bon pied avec la RB14 (l’écurie s’est fait violence pour lancer sa machine plus tôt que d’habitude), la qualité de son développement devrait maintenir le châssis dans le haut de la hiérarchie, comme l’a prouvé la belle fin de saison dernière.

À condition, toutefois, que la fiabilité soit au rendez-vous. Ce qui n’était pas le cas l’année passée. Sur les neuf abandons enregistrés en course par la RB13, trois sont imputables au châssis (freins à Bahreïn et en Russie, hydraulique à Abou Dhabi) et six au moteur (Australie, Canada, Azerbaïdjan, Belgique, USA, Mexique). Le V6 Renault devra se montrer plus robuste, puisque les 21 Grands Prix inscrits au calendrier devront être disputés avec seulement trois moteurs. Comment évolueront dès lors les relations entre le Losange et Red Bull, avec l’arrivée de McLaren et l’intention du motoriste français de ne pas prolonger son contrat après 2018 ?

Le duel entre la RB14 et sa rivale de Woking promet d’être passionnant.

La Williams FW41 à la loupe

La Haas VF18 à la loupe

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