Renault_2018_vignette

Graduelle sera donc la montée en puissance de la RS18. Sur le plan aérodynamique, l’écurie française a décidé de prolonger la phase de conception aussi longtemps que possible. Sur le plan moteur, c’est l’inverse qui a été choisi : fiabiliser pour ensuite développer la cavalerie sur les deuxième et troisième moteurs de la saison.

De l’aveu même de l’écurie française, la montée en puissance de la Renault RS18 sera progressive. Tant sur le plan de l’enveloppe que de la motorisation.

L’équipe a décidé de repousser le plus tard possible la conception et la fabrication de certaines pièces de son châssis, à tel point que la monoplace qui roulera à Barcelone est un hybride, à mi-chemin entre les châssis 2017 et 2018.

La RS18 est une évolution de sa devancière, qui était la quatrième monoplace la plus rapide du plateau avec un déficit de 2,186 % (soit environ 1”726 de retard par rapport au meilleur temps moyen), derrière Mercedes, Ferrari, Red Bull et devant Force India (2,199 %), McLaren, Williams.

Elle présente toutefois quelques éléments intéressants, que l’on étudiera ici en attendant de scruter la version définitive à Melbourne.

© F1i & XPB Images

Première nouveauté par rapport à la RS17 : les piliers qui soutiennent l’aileron avant sont désormais crantés.

S’inspirant du dessin de la McLaren MCL32, les designers de Renault ont pratiqué des entailles dans les piliers, afin de faire circuler davantage d’air dans les conduits qui entourent le nez le capot avant : le flux est ainsi accéléré, ce qui fait baisser la pression et augmenter l’appui.

Réagir à cet article