F1-2018-Sauber_vignette

© Sauber & F1i

COOPÉRATION TRANSALPINE

La C37 reprend la dérive centrale que l’écurie avait testée à Abou Dhabi, et qui comporte une ouïe de refroidissement au sommet. L’aileron arrière est une version 2017 provisoire, mais il faut noter qu’il est désormais supporté par deux piliers au lieu d’un seul (comme sur la Haas et la Williams).

On note que des ailettes ont été fixées sur le Halo. Les autres monoplaces présentées cette semaine en seront également équipées, mais elles ont préféré garder secret leur dessin définitif quelques jours de plus.

Sous sa robe innovante (relevons l’étroitesse des pontons également sous cet angle), la Sauber C37 abrite un groupe propulseur et une boîte de vitesses Ferrari. Contrairement à l’an passé, il s’agit de la même spécification que celle propulsant l’équipe d’usine et l’écurie Haas. On image mal Sergio Marchionne avoir accepté d’apposer le nom “Alfa Romeo” sur la carrosserie des Sauber sans que la Scuderia ait son mot à dire sur les orientations techniques prises à Hinwill.

Outre le V6 hybride et la transmission, la C37 utilise aussi une suspension arrière Ferrari : “Nous utilisons la boîte de vitesses de la Ferrari, ainsi que sa suspension arrière, confirme Zänder. Cela nous a obligé à reculer la suspension de 40 mm [par rapport à l’année passée].”

Le partenariat n’est pas aussi étroit techniquement que celui liant le Cheval cabré à Haas, mais il apporte un soutien financier, un accès privilégié à une filière de jeunes pilotes et une stabilité appréciables pour une écurie indépendante.

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