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TRADITION ET INNOVATION
À l’avant, la STR12 conserve le triangle de suspension en forme de diapason (flèche jaune), que Ferrari a également retenu, à la différence de Mercedes, qui l’a abandonné sur sa W08 (alors que l’écurie avait pourtant inventé ce dessin en 2014). Outre la longueur inhabituelle de l’ailette courbée (“turning vane”, flèche rouge), on notera le déflecteur placé derrière le bras arrière du triangle inférieur (flèche blanche, à droite), signe du travail soigné qu’a accompli l’équipe emmenée par l’aérodynamicien en chef Brendan Gilhome. Le moyeu creux a également été conservé, comme sur la Red Bull, la Ferrari, la Force India et la Haas.
La prise d’air est toujours subdivisée en trois conduits (celui du centre pour le moteur, ceux sur les côtés pour l’ERS) et reste triangulaire, loin des formes ovales de Mercedes ou Renault, par exemple. On ignore pour le moment si la Toro Rosso positionne ses radiateurs d’huile aussi singulièrement que sa devancière (non pas dans les pontons mais sur la monocoque autour du moteur).
À l’arrière, le triangle de suspension inférieur conserve aussi sa forme en “Y”, qu’elle possède depuis 2014 (flèche bleue). Non loin des suspensions, le fond plat présente un dessin inédit dans la zone située devant les roues arrière : légèrement courbé vers le haut, il comporte deux encoches, dont la dernière, formant un coin à angle droit, est surmontée d’un déflecteur longitudinal (flèche orange).