F1_2018_Toro_Rosso_vignette

Pour la quatrième fois en six saisons, Toro Rosso a dû changer de motoriste. La petite écurie d’Émilie-Romagne, rompue à ce genre d’exercice, a produit une monoplace élégante, dérivée de sa devancière. Un œil averti remarquera toutefois quelques nouveautés intéressantes.

FLEXIBILITÉ

Rejeté par McLaren après trois saisons d’une collaboration difficile et maigres en résultats, le V6 Honda a trouvé refuge dans la Toro Rosso. Initialement conçue autour du V6 Renault, la monoplace italienne a par conséquent dû être adaptée, notamment au niveau de la transmission et de la boîte de vitesses.

Même si l’écurie italienne possède une expérience en la matière (il s’agit de son quatrième changement de motoriste en six saisons !), ce genre de décision tardive accapare les ressources du bureau d’études :

“Nous avons connu plusieurs changements de motoriste ces dernières années, nous avons donc l’habitude de gérer ce genre de situation, explique le directeur technique de Faenza James Key. Même si le timing a été plus serré que prévu, adapter la voiture n’a pas été trop problématique. Au fil des années, nous avons appris à être très flexibles.”

“L’installation du moteur est globalement satisfaisante. Bien sûr, nous aurions pris d’autres décisions si nous avions eu plus de temps, mais intégrer le V6 Honda n’a pas bouleversé l’architecture de la voiture.”

“Honda a construit un groupe propulseur très compact et plutôt facile à vivre, comme nous l’avons découvert en recevant les premiers fichiers CAO. Nous en avons profité pour redessiner notre boîte de vitesses de façon à mieux installer  à l’intérieur certaines pièces internes de la suspension : ce changement a donc aussi apporté des avantages.”

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