F1-2018-williams_vignette

© Williams

ÉVOLUTIONS ATTENDUES

Comme la Haas, la Williams conserve un mini “T-wing”, déjà présent sur la FW40 : “Le T-wing est illégal, mais vous pouvez voir que nous avons toujours ʻl’aileron de la boîte de vitesse’ comme nous l’appelons, explique Lowe. Nous étions les premiers à l’avoir sur la voiture l’année passée. C’est comme un T-wing abaissé. Nous continuons dans cette voie, et j’imagine que d’autres suivront.”

Enfin, le Halo semble – comme sur la Haas – trop simple pour être définitif. On peut s’attendre à voir fleurir quelques déflecteurs lorsque la voiture prendra la piste à Barcelone dans une dizaine de jours. Ne perdons pas de vue qu’il s’agit d’images de studio, et que la monoplace qui roulera en Espagne sera peut-être différente çà et là…

Seul élément conservé dans cette mue assez profonde : la motorisation. La FW41 sera encore propulsée par le V6 Mercedes, aussi puissant que fiable – un élément précieux vu l’allongement de la durée de vie des groupes hybrides cette saison.

Classée au troisième rang au championnat des constructeurs en 2014, Williams n’a cessé de reculer depuis. De 320 points inscrits il y a quatre ans, elle est passée à 257 points en 2015 (soit un recul de 63 unités), 138 en 2016 (– 119) et 83 en 2017 (– 55).

La FW41 doit permettre à Williams de sortir de cette spirale négative et prouver que son modèle économique (fabrication majoritairement en interne, peu de sous-traitance) a encore du sens face au succès de Force India et de Haas.

Si elle s’avère aussi performante que ne l’espèrent Claire Williams et Paddy Lowe, il reste à espérer que les jeunes Sergey Sirotkin et Lance Stroll en feront bon usage.

© Williams & Ferrari

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