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AUSSI UN PEU D’ADN MERCEDES

La Williams n’est pourtant pas qu’une Ferrari blanche. Si elle recèle de l’ADN de Maranello grâce à Dirk de Beer, elle renferme aussi quelques gènes de Brackley, sans qu’on sache s’il s’agisse d’un apport direct de Paddy Lowe, qui œuvra chez Mercedes de 2013 à 2016.

On trouve ainsi deux étranges appendices sur les flancs de la monocoque, qui se trouvaient déjà sur la Mercedes W08 et que Williams avait repris en Autriche l’an passé. Partant du milieu de la monocoque, ces ailettes profilées se déploient en arrière jusqu’aux rétroviseurs. Leur profil galbé guide le flux d’air vers la base des pontons, afin d’optimiser l’écoulement vers l’arrière de la voiture.

Sur la Williams, ces ailettes sont assez longues et viennent s’attacher au panneau trapézoïdal, opérant ainsi une singulière hybridation entre les bolides 2017 de Ferrari (pour le concept global) et de Mercedes (pour certains détails).

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