Comme chaque dimanche de Grand Prix, Eric Silbermann nous propose de prendre le petit-déjeuner avec un acteur du paddock pour F1i. Même s’il a pris sa retraite de pilote, Alexander Wurz reste une personnalité incontournable du sport automobile, avec plusieurs casquettes sur la tête… mais pas aussi belles que celle d’Eric !

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Bonjour Alex. Maintenant que tu es retraité, as-tu des regrets quant à cette décision ?

Pas vraiment. Je participe encore au programme de tests pour Toyota, avec plusieurs milliers de kilomètres dans la TS050 en préparation du Mans, et j’ai même essayé la future Toyota WRC. Cela suffit à mes envies de pilotage. Je suis assez occupé par ailleurs, la transition s’est donc opérée naturellement entre mon job de pilote et mes autres activités.

Tu as commencé jeune en tant que compétiteur, d’abord sur deux roues (Alex a été champion du monde de VTT, ndlr) et puis sur quatre. La retraite après trente saisons d’action, c’est presque logique.

Après le VTT, j’ai fait du karting. Mon père était un très bon pilote de rally-cross, j’évoluais dans un environnement baignant dans les sports mécaniques. C’est vrai, cela fait presque 30 ans que je cours. Il y a eu la Formule Ford, la F3, le DTM, la F1, Le Mans… J’ai fait des podiums de Grand Prix, j’ai gagné les 24 Heures du Mans : je ne peux pas me plaindre, j’ai une belle carrière derrière moi, et je pense que j’en entame une nouvelle parce que je n’ai jamais autant travaillé de ma vie !

J’ai développé l’activité en sécurité routière et nous sommes désormais présents dans 33 pays parce que nous sommes parvenus à exporter notre savoir-faire.

Tu es impliqué dans des programmes de sécurité routière, tu fais du coaching de pilotes pour Williams et tu es ambassadeur de Toyota : cela fait beaucoup pour un seul homme.

Cela fait surtout beaucoup d’heures de vol… Et puis il y a la transition entre le métier de pilote et celui de conseiller. C’est assez excitant. Je gère la société familiale Test & Training (que mon père avait initiée) et nous faisons de la formation pour de nombreuses sociétés. Mon père a participé à la construction de l’A1 Ring (aujourd’hui Red Bull Ring), ainsi que du Sachsenring en Allemagne. Il a imaginé le tracé des pistes et Hermann Tilke en a été l’architecte. De mon côté, j’ai développé l’activité en sécurité routière et nous sommes désormais présents dans 33 pays parce que nous sommes parvenus à exporter notre savoir-faire.

Motor Racing - Formula One World Championship - Spanish Grand Prix - Preparation Day - Barcelona, Spain

Stoffel Vandoorne est passé par la FIA Driver Academy dont Alex Wurz est en charge.

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