AMR

On s’attendait pourtant à de belles empoignades et, à coup sûr, à l’une ou l’autre neutralisation, surtout après avoir assisté aux chaotiques deux courses de GP2 plus tôt dans le week-end. Pourtant, ce Grand Prix d’Europe a tourné en aimable promenade dominicale pour Nico Rosberg qui avait fait le plus gros samedi en profitant des erreurs à répétition de Lewis Hamilton pour s’assurer la pole.

Après avoir gagné deux fois d’affilée en réduisant considérablement son retard sur Rosberg au championnat, on attendait mieux de Hamilton dans les rues de Bakou. Si Lewis domina toutes les séances d’essais, il s’écroula curieusement en Q3 en loupant des freinages avant de prendre le mur. La messe était dite : en s’élançant de la dixième place sur la grille, il n’y aurait pas de mano a mano avec son équipier pour la victoire. Il ne restait plus à Rosberg qu’à gérer, le départ d’abord et la course ensuite.

Malgré le dysfonctionnement de l’électronique sur les commandes du volant, les Mercedes ont filé doux et Nico s’est contenté de contrôler l’écart sur les Ferrari derrière lui. De son côté, Lewis était frustré de ne pas pouvoir remonter, surtout quand sa W07 a perdu de la puissance pendant quelques tours avant que tout ne rentre dans l’ordre. Tout bénéfice pour Sebastian Vettel, à nouveau deuxième mais plus proche du vainqueur qu’à Montréal, et pour un superbe Sergio Pérez, encore sur le podium pour Force India après déjà un tour qualif d’anthologie samedi.

De son côté, Lewis était frustré de ne pas pouvoir remonter, surtout quand sa W07 a perdu de la puissance pendant quelques tours avant que tout ne rentre dans l’ordre.

Kimi Räikkönen était dans le coup, mais il a coupé une ligne blanche sans pouvoir non plus résister à Checo dans le dernier tour. Déception chez Williams et Red Bull, dont on attendait mieux mais qui ont eu du mal avec les pneus sur ce bitume surchauffé, même si les voitures terminent toutes dans le top 10. L’absence d’incident n’a pas non plus permis aux sans-grade de venir convoiter les points alors que les carences de certains moteurs (Renault et Honda) en vitesse de pointe se sont avérées très pénalisante sur ce tracé.

ALO

Fernando Alonso n’était pas fâché de rentrer au garage, tant la McLaren-Honda était hors du coup à Bakou.

Réagir à cet article