ASC

La météo aurait pu perturber cette séance de qualification mais, hormis quelques gouttes éparses pendant la Q1, la piste est restée sèche. Il n’en ira vraisemblablement pas de même demain, ce qui donne à la hiérarchie du jour une configuration toute relative. Lewis Hamilton a néanmoins rappelé que le circuit Gilles Villeneuve est l’un de ses terrains de jeu favori.

Le champion en titre n’était pas outre mesure fier de son meilleur tour en Q3 (lors de sa première tentative), mais ne boudait pas son plaisir pour autant. Nico Rosberg n’était pas loin, mais une petite faute dans son dernier essai l’a empêché de revendiquer la pole. Et Sebastian Vettel, au dernier moment, a démontré que le potentiel de la Ferrari dotée des récentes évolutions pourrait mettre les Mercedes sous pression en course. Laquelle pourrait se jouer dès le départ, car on sait que les deux premiers virages sont particulièrement délicats à Montréal.

La stratégie est limpide sur ce tracé non-permanent avec une faible usure des pneus : un seul arrêt en théorie, mais les chances sont grandes de voir la voiture de sécurité bouleverser les plans les mieux établis. Sachant qu’il faut chausser obligatoirement les gommes tendres en plus des populaires ultra tendres, on verra quelle sera la température de la piste demain au moment du départ car elle influe beaucoup l’exploitation des pneus. Le taux d’humidité est important au bord du fleuve Saint-Laurent et la pluie annoncée pourrait évidemment brouiller les cartes.

On verra quelle sera la température de la piste demain au moment du départ : le taux d’humidité est important au bord du fleuve Saint-Laurent et la pluie annoncée pourrait évidemment brouiller les cartes.

Les Red Bull sont un ton en-dessous de la Ferrari (celle de Vettel), les Williams un peu plus loin et puis le gros du peloton où tout est possible entre Force India, McLaren, Toro Rosso et même Haas. Si la pluie s’en mêle, on peut espérer des coups d’éclat de la part de quelques outsiders inattendus. Sans doute pas les Renault, reléguées dans un rôle de figuration sur ce circuit, d’autant que les pilotes n’ont pas été exempts de tout reproche. Cela étant dit, les meilleurs se sont fait surprendre en frôlant – et même en s’appuyant – sur le fameux « mur des champions », à l’image de Vettel lors de sa première tentative en Q3 ou de Ricciardo dans un ultime sursaut d’orgueil pour passer devant Verstappen. Tabernacle, vivement demain !

APB

La grande foule est attendue ce dimanche à Montréal… et le mauvais temps aussi.

Réagir à cet article