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Alors, ces qualifications ? Même en Q1 et en Q2, le scénario a semblé un peu trop convenu, tandis qu’en Q3 on a eu droit à une seconde tentative des Mercedes et des Ferrari qui a permis d’entretenir le suspense jusqu’au bout. Le format des chaises musicales n’a pas convaincu pour autant. En attendant la décision prise demain matin avec la FIA, en présence de Bernie Ecclestone et Jean Todt, les équipes se concentrent sur la préparation de la course.

C’est que les stratégies s’annoncent difficiles à établir étant donné les nombreux paramètres : trois types de pneumatiques différents, des choix variés opérés en amont, une course en nocturne avec des températures plus fraîches que prévu. Seul bémol : malgré une sélection de départ éloignée, Ferrari et Mercedes se retrouvent avec grosso modo les mêmes gommes disponibles pour le Grand Prix (un train neuf de médiums, deux de tendres, aucun de super-tendres). On ignore si certains pilotes des top teams tenteront une stratégie décalée, mais on s’oriente a priori sur trois arrêts. Le match Mercedes-Ferrari sera peut-être plus serré qu’il y paraît, avec deux duels à suivre en interne : Hamilton-Rosberg et Vettel-Räikkönen.

Stoffel Vandoorne est attendu au tournant de son premier Grand Prix, en espérant secrètement le voir terminer dans les points pour son intérim de Fernando Alonso.

Au-delà de la huitième place, bien sûr, d’autres options sont possibles : on est curieux de voir ce que décidera Romain Grosjean, excellent 9ème pour Haas, et comment les McLaren-Honda se comporteront en course après avoir agréablement surpris en qualification. Stoffel Vandoorne, en particulier, est attendu au tournant de son premier Grand Prix, en espérant secrètement le voir terminer dans les points pour son intérim de Fernando Alonso.

La bagarre pour rentrer dans le top 10 sera copieuse, derrière les Red Bull et les Williams, avec outre McLaren les Toro Rosso et la Force India de Pérez en mesure d’adopter une tactique agressive. Coup de chapeau à Pascal Wehrlein, qui a frôlé la Q2 pour Manor, et coup au moral pour Renault dont les deux pilotes s’élanceront en fond de grille avec de faibles espoirs de briller en course.

AFM

Fernando Alonso sur le muret, aux côtés de Ron Dennis : attentif aux progrès des McLaren-Honda…

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