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Silverstone, c’est le temple du sport automobile britannique et le jardin anglais des teams de F1 basés dans la région (huit sur onze). C’est aussi le berceau de la F1, puisque l’ancien aérodrome de la RAF a accueilli le tout premier Grand Prix de l’histoire de la Formule 1 en 1950.

Pour les essais libres aujourd’hui, il fut question de l’enfant du pays Lewis Hamilton mais surtout des coulisses du paddock, depuis la confirmation de Kimi Räikkönen pour Ferrari jusqu’aux premiers pas en F1 d’un teenager monégasque prometteur.

Kimi qui rempile chez Ferrari, ce fut l’annonce-surprise de la matinée. Franchement, on ne comprend pas la frilosité de la Scuderia sur le marché des transferts : elle possède les moyens de séduire qui bon lui semble pour finalement prolonger la carrière de celui qui, depuis son retour en 2014, n’est plus que l’ombre de lui-même. Cela en dit long sur la peur de changement, sur la volonté de mettre Sebastian Vettel dans l’environnement qui lui convient et quelque part sur un manque de confiance en soi. L’avenir nous dira si Räikkönen peut redevenir l’Iceman des belles années, mais nous en doutons…

L’avenir nous dira si Räikkönen peut redevenir l’Iceman des belles années, mais nous en doutons…

Sur la piste, la hiérarchie est limpide en cette première journée : les Mercedes devant (avec moins de temps de piste pour Rosberg aujourd’hui), les Red Bull à une demi-seconde et les Ferrari grosso modo à une seconde. Viennent ensuite McLaren, Williams et Force India dans un ordre à définir, la Haas de Romain Grosjean en joker et les Toro Rosso un peu à la traîne. Quant aux Renault, elles en sont réduites à jouer les utilités derrière, en bagarre avec Sauber et Manor. Il va falloir être patient avec les Jaunes, en attendant il y a toujours les Bleus (dimanche soir en finale de l’Euro).

A propos de Bleus, Charles Leclerc n’est pas Français mais il représente la « bleusaille » en F1 et ses premiers tours de roues dans un contexte pas facile se sont plutôt bien déroulés avec Haas. D’autres opportunités viendront, donc le métier va rentrer, sans oublier tout de même de faire le boulot en GP3 Series. Esteban Ocon n’est pas en reste et lui aussi va enrichir son expérience dans les semaines qui viennent avec d’autres apparitions du vendredi matin (ainsi que deux journées au volant de la Mercedes la semaine prochaine). Enfin, la première ligne de la course de GP2 demain sera 100 % tricolore, Norman Nato devant Pierre Gasly. Elle est pas belle, la vie ?

AER

Esteban Ocon apprend les ficelles du métier, sur la piste comme en dehors.

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