Rosberg Williams Allemagne 1984

Autrefois redoutée, l’écurie Williams n’est plus que l’ombre d’elle-même. Voir cette formation naguère championne du monde être la lanterne rouge des constructeurs en 2018 fait peine à voir. Au milieu des titres et des victoires à foison, les troupes de Sir Frank ont pourtant galéré à plus d’une reprise. Retour sur dix saisons où les Britanniques ont mordu la poussière, depuis la toute première monoplace à s’appeler Williams.

1975 : 1 podium, 9ème du championnat, 6 points

Après les aventures De Tomaso, Iso-Marlboro et Politoys, Frank Williams a enfin une voiture à son propre nom : la FW04. L’auto n’est seulement prête que pour le Grand Prix d’Espagne à Montjuich, l’équipe rongeant son frein avec la vétuste FW née Iso-Marlboro IR. Mais les moyens manquent, à un tel point que Williams doit acheter des pneus usagés à d’autres écuries. La superbe deuxième place de Jacques Laffite au Nürburgring, facilitée par une pléthore de forfaits, sera l’arbre qui cache une forêt de contre-performances, d’abandons et de non-qualifications.

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