Tout espoir de voir la tenue d’un Grand Prix de France la saison prochaine s’est visiblement envolé en fumée cet après-midi à la suite d’un communiqué publié par le ministère des sports.

Valérie Fourneyron, la ministre des sports, a préféré botter en touche en chargeant le dossier du retour du Grand Prix de France à la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), tout en affichant ses préoccupations quant au montage financier des projets du Castellet et de Magny-Cours.

« L’analyse objective des informations présentées a confirmée que les deux sites possédaient les qualités requises pour accueillir un Grand Prix. Il est cependant apparu nécessaire d’approfondir les deux projets en lice, principalement au regard des fortes incertitudes liées à des points essentiels du montage juridique et financier« , peut-on lire dans un communiqué.

« Sont notamment en cause : l’absence d’accord avec la société Formula One Management sur le montant du droit de plateau ; la possibilité non confirmée d’une alternance annuelle dans le calendrier du championnat du monde avec un autre Grand Prix en Europe ; le manque d’informations sur les coûts des aménagements supplémentaires exigés pour l’inscription au calendrier du championnat du monde ; les conditions de négociation des partenariats privés. »

« En conséquence, la ministre indique son souhait que se poursuive, dans la sérénité, le travail de réflexion engagé sur chacun des deux dossiers. A cet effet, Valérie Fourneyron invite la FFSA à examiner, avec les porteurs de projets, les conditions techniques, financières et juridiques dans lesquelles un Grand Prix de France pourrait être organisé sur l’un ou l’autre circuit. »

La ministre a par ailleurs tenu à rappeler qu’aucun projet ne bénéficierait du soutien financier du gouvernement, alors même qu’une majorité des Grands Prix actuellement inscrits au calendrier est financé par le pays organisateur.

« Rappelant les exigences de maîtrise des finances publiques fixées par le Président de la République et le Premier ministre, la ministre a indiqué que l’Etat ne pourrait en aucun cas contribuer financièrement à l’organisation du Grand Prix de Formule 1« , précise le communiqué.

On l’aura compris, derrière ce communiqué à la langue de bois, tout espoir est désormais perdu pour la tenue d’un Grand Prix de France pour 2013.

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