F1i jette un coup d’œil à la VJM09, sœur jumelle du modèle 2015. Un choix de raison, étant donné la mobilisation des ressources autour du projet 2017.

Motor Racing - Formula One Testing - Test One - Day 2 - Barcelona, Spain

Arrivée tardivement mais performante, la VJM08 B avait permis à Force India de terminer le championnat 2015 au cinquième rang – un exploit compte tenu de ses ressources limitées.

Il était donc logique que la monoplace 2016 en soit une continuation. Comme sa devancière, la VJM09 a été sculptée dans la soufflerie Toyota à Cologne et a bénéficié de l’accroissement des ressources dans le département de CFD.

“Il est juste de dire que la version B de notre monoplace 2015 a servi de base pour construire notre voiture 2016, explique Andy Green, le directeur technique. Notre performance en piste était bonne, tout comme la corrélation : nous savions donc que nous pourrions continuer à développer une solide plateforme. Étant donné les changements prévus pour 2017, il ne nous semblait pas raisonnable de partir d’une feuille blanche pour un projet dont la durée de vie est aussi limitée.”

ORIGINALITÉ CONSERVÉE

Signe distinctif, le nez long percé de deux ouvertures (destinées à maximiser le flux d’air circulant sous le nez) a été conservé, même s’il n’a pas fait d’émules dans le paddock.

Ce dessin offre pourtant un compromis intéressant, puisqu’il produit les effets d’un nez court tout en utilisant une structure longue, structurellement plus simple à fabriquer qu’un museau compact en vue du crash-test.

Le S-duct conserve son évacuation bombée, et non creusée comme sur la Mercedes W07 et la McLaren MP4-31. Sa mission, on le sait, est d’empêcher autant que possible que de “l’air ralenti” (baptisé “couche limite” par les aérodynamiciens) ne se forme sur nez de la voiture. Le système neutralise cette couche limite en avalant l’air sous le capot et en le recrachant par-dessus.

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