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PEU DE SINGULARITÉS

À l’arrière, hormis les écopes de freins au dessin raffiné, l’originalité est rare – en tout cas au premier coup d’œil. Ainsi les encoches pratiquées dans le fond plat trouvent-elles leur origine chez Ferrari, alors que les bras de suspension inférieurs en forme de diapason s’inspirent de la Toro Rosso 2015. Curieusement, l’arête du diffuseur est plate, alors qu’elle s’incurvait en son centre sur la RB11, autour de la structure déformable.

Le bolide à la robe bleu mat est équipé d’une triple sortie d’échappement, comme la plupart des autres monoplaces… à l’exception de la Renault RS16, dont elle partage pourtant le V6, ici badgé “TAG Heuer”. En théorie, deux conduits distincts permettent à la wastegate de mieux contrôler la surpression, alors qu’un tuyau unique – plus compact ­– offre un gain aéro marginal. Petite touche d’originalité : une pièce métallique maintient ensemble les trois pots lorsqu’ils débouchent du capot.

Sans surprise, le bolide ailé penche allègrement vers l’avant, à l’instar de ses prédécesseurs (et de la McLaren, conçue par un ancien de la maison). Une assiette plongeante, manifeste sur l’image ci-dessous, entend faire transiter le maximum d’air sous le fond plat, qui agit comme un maxi diffuseur.

Motor Racing - Formula One Testing - Test One - Day 2 - Barcelona, Spain

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